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L'heure du bilan

8.14.2006


C'est terminé, il est temps maintenant de dresser mon bilan de ces trois derniers jours.

Vendredi 11 aoùt
Je n'est pas grand chose à dire sur la soirée du vendredi, je suis arrivé pendant le concert timide de Howling bells qui ne sont pas parvenus à attirer mon attention, il fallait que je prenne mes marques. Après avoir repéré les lieux, je suis fin prêt, un coup d’œil sur le programme pour me rafraîchir la mémoire: Why? On est en terrain connu. Déjà vu récemment au Point Ephemere, j'ai donc un référent qui me permet de situer le niveau de leur prestation. Mis à part certains morceaux absolument inattaquables ça me laisse finalement assez indifférent. Je parle de leur musique. Le concert est appréciable sans plus, la mayonnaise prend davantage dans une petite salle sans doute. Ca reste somme toute un groupe agréable à regarder en début de soirée à condition que la suite soit d'un tout autre acabit en terme d'intensité. La suite c'est Calexico, plusieurs fois croisé en concert, je n'en attends pas grand chose et c'est à ce moment que je choisi d'aller me restaurer. Le moment aussi d'entretenir de bons rapports professionnels, une longue discussion avec mon cher collègue Vincent de Interpretations Diverses que j'ai rencontré par le plus grand des hasards doit me le permettre. Alors voilà, j'ai entendu au loin les guitare et les trompettes, la reprise de Guns of brixton je crois, pas désagréable Calexico en mangeant j'étais comme projeté dans un restaurant disons exotique.
Mogwaï: On est sur un blog on n'oublie pas, c'est personnel tout ça. Que dire, que dire. Qu'ils ont fait un bon concert? Sûrement. Personnellement j'ai changé, pas Mogwai. Le rock dépressif et sans chanteur, j'ai déjà donné merci, l'addition svp.
Donc j'ai décampé. Oui décampé puisque je n'ai pas dormi au camping, j'avais négocié l'appart d'un ami dans une petite cité moyenâgeuse, à proximité du site de la Route du Rock. Han la honte il dort pas au camping.


Samedi 12 août

Hop le lendemain je me décide à gagner St Malo beaucoup trop tardivement, je ne tente même pas le Palais du Grand Large qui de toute façon me refoulera à l'entrée, priorité bien entendu aux festivaliers. S'en suit alors une ballade salvatrice sur la plage mais sans aller jusqu'à celle de bons secours où se produisait la délicieuse Héléna Noguerra (Dillinger Girl & "Baby Face" Nelson), à mon grand désespoir c'est déjà terminé et il est temps de regagner le Fort pour cette deuxième soirée de concerts.

Apriori la soirée commence fort avec You Say Party! We Say Die! que je vois malheureusement de très loin, il faut bien que je mange je suis un humain après tout. Ca ne m'empêche pas d'apprécier pleinement ce moment haut en couleurs, celles de la robe rouge écarlate de la chanteuse et de la sauce blance de mon grek qui souille mes doigts. Les Canadiens explose leur single The Gap, l'ensemble est très bordelique avec de grosses coupures entre les morceaux. Le public fait résonner ses clameurs, ça fonctionne tout le monde est de bonne humeur.
Le groupe suivant n'a pas la réputation d'entamer la bonne humeur. Je veux biensùr parler de The Pipettes! Elles sont formidables les Pipettes, belles à croquer surtout la brune. Elles haranguent constamment le public pour qu'enfin il se mette à danser, c'est surestimer le public de la route du rock, souvent peu enclin à se déhancher alors que la nuit n'est pas encore tombée. Qu'à cela ne tienne je vois tout autour de moi de petits îlots de résistance reproduire fidèlement les chorégraphies des Pipettes, la révolte a sonné, comme souvent emmener pas des filles. Les Pipettes assurent le spectacle, et le public se laisse prendre au jeu, les "Your Kisses Are Wasted On Me" et "Pull Shapes" sont scandés.
Après ça c'est le temps de la grosse parenthèse. Je retrouve une nouvelle fois le rédacteur de Interprétations Diverses, on convient tout les deux d'un constat sans équivoque, les filles ce soir sont superbes. La grosse parenthèse c'est donc Belle et Sebastian, ils font plaisir à leur public. Cat Power et son groupe pas de réelle surprise si ce n'est qu'elle est sage et que c'est bien dommage. Les fans de tout âge sont ravis. Rien de dérangeant. Le problème c'est qu'après deux concerts je sens la fatigue ou autre chose m'envahir. Alors est-ce TV On The Radio qui inversera cette vilaine tendance? cette spirale infernale? un café et au lit? Nan. TV On The Radio sont toujours aussi habités, toujours aussi solennels. Un bon concert, assez court, un peu torturé mais c'est correct. Il ne reste plus que Radio 4. Parfait pour terminer la soirée, leur live n'a pas perdu de son tonus, toujours autant d'intensité électrique et d'invitation à la danse. Paroxysme atteint on s'en serait douté, lorsque la basse de "Dance To The Underground" ravage les fesses du public. Encore une fois la preuve est donnée que le vrai tube fonctionne éternellement.
Fin de la deuxième soirée.


Dimanche 13 août

Je réussi courageusement à émerger plus tôt dans l'après midi, triomphal je fonce à st Malo, tente ma chance au palais du grand large, en vain. Fin du triomphe. Mais je ne baisse pas les bras pour autant et cette fois j'arrive à la plage bon secours avant la fin des festivités. Ici c'est idéal, juste sous les remparts et face à la mer le dénommé Hauschka joue du piano sous le regard apaisé des festivaliers et des touristes. Pendant ce temps je patauge vaguement dans l'eau, je ne perd pas une miette du panorama, je le dévore, et range ces images soigneusement dans un coin de ma mémoire, histoire de tenir pendant l'hiver qui n'annonce rude.

Retour au Fort de St Père pour l'ultime soirée. Ambiance plutôt calme, c'est finalement Grizzly Bear qui ouvre la soirée remplaçant The Television Personalities "qui ne donnent plus de signes de vie...", ça semble bien se passer pour eux. Un petit détour pendant ce temps en conférence de presse, avec Isobel Campbell, sympa, j'ai pas vu son concert, mais sympa. J'ai soif. Ensuite sont prévus dans la tente presse aux environ de 20h00 les Franz Ferdinand, le charismatique traducteur officiel prévient l'assemblée "j'espère que vous allez poser des questions et que vous n'êtes pas là pour voir des stars..." Gloussements.
Pause Gallettes saucisses.
La conf a bien lieu, ils sont très gentils ces garçons, on leur pose des questions bien convenues, on se croirait sur Traffic (Gainsbourg, le succès, "et patati et patata") questions auxquelles ils répondent poliment. Je n'ai pas le temps de placer la mienne (si je vous jure j'allais en poser une, et une bien) que le manager du groupe interrompt la séance.
Finalement tout ça c'est tant mieux, parce qu'en bas The Spinto Band mène un train d'enfer, définitivement dignes héritiers d'un rock indé cuvée Pavement, je peux donc en profiter. Le groupe est super enthousiaste, un enthousiasme juvénile, décomplexé, ils sont vraiment heureux de jouer, c'est assez communicatif. Des très jolis morceaux, un régal d'entendre en live le "Oh Mandy", véritable premier tube de ce jeune groupe.
Quelle belle soirée. Le bar VIP (tout comme les autres) est plein à craquer et ça sent vraiment la fin pour moi, mon corps au bout de trois jours ne répond plus du tout, je suis moins magnanime avec le festivalier bourré, surtout quand il renverse du vin sur mon superbe anorak...Mais. Mais les filles sont très jolies aussi ce qui doit me permettre de tenir. Il n'y a pas que des filles d'ailleurs, il y a beaucoup de monde ce dimanche soir alors que ça avait débuté tranquillement, là c'est très grosse affluence. Oui mais le site est assez petit alors quand il y a 10 000 personnes ici c'est un peu la cohue. Public dense, hétérogène, des kids, des filles, des familles aussi venus pour voir leurs vedettes préférées: Katerine, et Franz Ferdinand. Soulignons la prestation remarquée de Tepr et My Dog Is Gay qui se sont invités pendant le changement de plateau entre The Spinto Band et Katerine. Ils ont enchaînés de petites tueries, sûrement très jouissif de jouer ces morceaux devant le public de la route du rock qui-faut il le préciser?- à une préférence pour le rock. Dans leur playlist citons pel-mel: David Banner, Snoop, Three 6 Mafia, Yel, Justice, Paraone, Revl9n/Sebastian, Charly Greane, beaucoup de BPM (enfin putain!), etc...
Au tour de Katerine: c'est parti, comme à son habitude concert débile, foule en délire, un peu même souvent du gros n'importe quoi, de gros hits repris en cœur, un échange passionné avec le public. Excellent.
A ce moment il me reste à voirFranz Ferdinand, Band Of Horses, et Chloé.
Je me contente de Franz Ferdinand qui assurent comme de beaux diables.
Allez La Route du Rock c'est finie pour moi. A l'année prochaine.

posted by caissier
3:09 AM